Extrait

Elle s’installe sur un fauteuil de bulles de savon nacrées, écarte les jambes. Une jolie fente artistiquement ciselée apparaît, qui ne demande qu’à s’ouvrir. Elle s’apprête à livrer le mode d’emploi de l’onanisme féminin avec candeur et gourmandise, comme une recette de cuisine qui promettrait l’exultation des papilles. — Commencez par vous caresser les seins. D’abord à pleines mains. Lentement. En prenant tout votre temps. Puis humectez vos doigts et laissez-les faire le tour de vos mamelons que vous pincerez ensuite. Répétez cette opération autant de fois que nécessaire. Écoutez vos sensations. Elles doivent vous guider. Ainsi, quand votre entrejambe palpite, cela veut dire qu’il est temps de vous occuper de votre petit fruit. Elska fait alors glisser ses mains jusqu’à son sexe aux proportions parfaites. Quand elle ressent une décharge électrique dans son pubis, Gerðr pose son livre sur la table basse, un immense miroir tourné vers le ciel soutenu par des cylindres d’airain qu’enserrent des bracelets de force. Puis elle se lève, noue sa robe à la taille, ôte sa culotte emboîtante noire, se place au coin du meuble réfléchissant et écarte les jambes de part et d’autre du coin de la table pour essayer de comprendre ce qui se passe entre ses cuisses. Comme beaucoup de femmes, elle n’a jamais regardé son sexe. Et qu’elle soit une géante ne change rien à l’affaire. D’ailleurs la seule chose qui soit géante chez elle, ce sont ses pieds. S’il n’y avait pas sa beauté sauvage et...